La Khâgne classique de Condorcet
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histoire de l'art

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Message  Louise-Elisabeth Sam 13 Déc - 20:41

Voici des cours que j'ai suivis en début d'année (eh oui, on en est déjà à la moitié! ^^)à Paris I. Ce cours était pompeusemt nommé "techniques documtaires", cela présente en fait des notions de base de l'histoire de l'art: le regard de l'historien d'art sr une oeuvre, la naissance des musées, la scénographie et la muséologie. Bonne lecture! (et bn courage, il en faut Wink , pr la semaine qui arrive!)

Louise-Elisabeth

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Message  Louise-Elisabeth Sam 13 Déc - 20:43

Techniques documentaires (HdA)

Quel doit être le regard de l’historien d’art sur une œuvre ?
-avoir le vocabulaire approprié
-voir : Þ regard spontané, intuitif
Þ acte d’apprentissage ; savoir, science

existence, mémoire de l’œuvre d’art.
jeu questions/réponses entre le spectateur et l’œuvre.
Œuvre d’art prend l’initiative.
Þ attitude active et réactive ds les musées.

Spécificité du regard de l’historien d’art.
« œil érudit » Cicéron.
Différentes dimensions de l’œuvre en dialogue :
1) esthétique : apparaît en 1er à l’œil. Se fonde sr analyse technique, plastique, stylistique.
2) Historique : œuvre d’art=produit d’un moment et d’un milieu
3) Sémantique : ce que signifie l’œuvre

I. C’est l’Histoire qui engendre l’oeuvre
®️ conditions de production
®️ circonstances hist, socio-éco
®️ hist de l’artiste, conditions de travail
®️ hist des commanditaires

-approche biographique (XIXè) < romantisme : artiste = génie…
-Hippolyte TAINE, historien fr, explique l’œuvre : « l’époque, la race (tradition nat), le milieu »
®️ approche sociologique
rôle du commanditaire, classe sociale
-approche marxiste : art = reflet d’une structure socio-éco
ex : Les effets du bon gouvernemt à la campagne (fresque) : appropriation des campagnes par la bgeoisie triomphante…

Þ Le commentaire ne doit pas privilégier une seule approche

II. Le langage symbolique : message
®️ connaître codes litt, relig, tradition…

-attributs : voir manuel d’iconographie
chrétien et mythologique
mythe traverse les époques.
1611 : recueil L’Iconologie de Cesare RIPA
Cmt représenter les figures allégoriques comme la richesse, l’abondance, la joie, la mélancolie ?
La Mélancolie = femme d’âge mûr assise, se tenant le menton ds les mains et le regard tourné vers la terre.
convention iconographique se retrouve de manière récurrente
ex : Mélencholia, DÜRER, 1514
Mélancolie, CHIRICO, 20’s
SIRONI, 30’s
Evolution des codes, appropriation par l’artiste
-codes forgés exprès par l’artiste : emblèmes/héraldique
ex : La Dame à l’Hermine, VINCI : douceur du pelage renvoie à la douceur du modèle, finesse du visage ms aussi modèle : Cecilia Gallierani (galè = hermine)

-école critique de l’iconologie : 30’s, à Londres, fuyaient le nazisme
Erwin PANOFSKY, Ernst GOMBRICH (son élève)

Otto PÄCHT critique cette approche iconologique des œuvres : écueil.
Un chap : « Gombrich, le tableau réduit au message » ds Questions de méthode en histoire de l’art. dénonce l’exclusivité.
®️ Ne pas considérer l’art comme l’emballage d’un discours.

Ex : diff interprétations de L’Amour sacré et l’Amour profane, TITIEN, au pt que inversion des 2 JF.
Illustration d’un roman ? clé ds bas-relief et rosier.
Rite : Vénus vient pleurer la mort de son amant Adonis. Rose blanche teinte par le sang en rouge.
®️ excédent des représentations, préséance de l’iconologie

-Au contraire, approche formaliste : école de Vienne. Otto PÄCHT
œuvre = résultat d’un équilibre formel: masses, lignes...
Maurice DENIS, 1890 : « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées »
Þ Prendre en compte la matérialité de l’œuvre d’art


matériau : expressivité du nu diff selon peinture, dessin…
ex : Angélique, INGRES
rapp de lignes et de couleurs

Renaissance italienne : harmonie de la géométrie

Début XIXè : Traité des couleurs de GOETHE (1810) : perception de mde ext vient des variations de l’intensité lumineuse. De là naissent les couleurs, et les formes. Théorie de la couleur : couleur est à l’origine de notre vision du mde. ®️ Libérer la couleur du dessin et de la forme
Compositions de couleur pure
Ex : TURNER, formes émergent de la couleur
Þ a conditionné la pratique des peintres

CHEVREUL en 1839 reprend. Nourrit la volonté des peintres de retranscrire la vision.
Impressionnistes, CEZANNE : « Le dessin et la couleur ne st point distincts. Au fur et à mesure que l’on peint… »
Þ La forme naît de la couleur
¹ conception statique de la lumière


La cohérence de l’œuvre d’art

1) L’œuvre d’art forme une totalité cohérente.
Equilibre formel, plastique. Savoir analyser une composition.
Ex : façade d’une église de la Renaissance à Florence par ALBERTI : modules géométriques.
Intégration de cet équilibre formel par rapp à un ensemble plus vaste.
Ex : monument ds l’urbanisme
Fresque ds la pièce

2) La totalité de sens
Déf la sgté de l’œuvre et son caractère univ. Cohérence interne et humain ;
-ppe d’exhaustivité
-ppe d’unité
-ppe d’univté

3) La culture de l’époque
ConT de production, horizon d’attente (=le spectateur 1er, le destinataire initial)
Ex : théories philosophiques/pratique artistique
Naissance de Vénus, BOTTICELLI : pt de vue formel + néoplatonisme florentin. Ce que l’on perçoit n’est que le reflet d’une idée. Pas sensuel ms corps=que reflet.
On ne peint pas ce que l’on voit mon essaye de repter le modèle mental.
Philosophie esth du momt
Pour créer une œuvre : -soit on imite
-soit on invente
A la renaissance : idéalisme < néoplatonisme

Qd APELLE voulait peindre une belle f, en prenait 10 et ds chacune, leurs meilleures qualités.
Renaissance : maths ®️ canons
Peinture et archi
Antiquité pensée comme la plus proche de l’idéal, on copie à l’art classique.

Le portrait d’un individu
But : approcher la personne de sa stature idéale.
RAPHAEL : ressemblance choisie, essence et non accident
# école flamande : logique diff. Ne rien laisser de côté, y compris les impfctions

Plus on avance ds le tps, plus on a affaire à des œuvres référtielles.

Dégager à la fois « le sens et la signification de l’œuvre » GOMBRICH
Sens= hist ; intention de l’artiste et du commanditaire au momt de la production
Signification= au cours des siècles la projection de ts les commtaire, fortune critique
PICASSO a regardé pdt 4 mois Les Ménines de VELASQUEZ ®️ commtaire de l’œuvre
La Vénus d’Urbin, TITIEN et Olympia, MANET (même si pas seulemt réécriture)

Utiliser un savoir ms ne pas le plaquer car empêcherait de VOIR l’œuvre. Cf Daniel ARASSE : L’Adoration des Mages, BRUEGHEL
« la théorie du détail ». L’Annonciation de DEL COSSA. Se focalise sr le détail de l’escargot qui se promène à la limite du chp pictural.


Les Ménines de VELASQUEZ

Huile sr toile
318 x 276 cm
musée du Prado, Madrid
1656

I. Description

Au ctre : l’infante Marguerite entourée des ménines (=suivantes, danes de cie) + une naine et un nain. Chien au 1er plan.
Arrière: duègne et un h
A g :Vélasquez en train de peindre. Chevalet
Ds l’embrasure d’une port, chambellan
Au mur : tableaux accrochés et miroir : Ph IV et Marie-Anne d’Autriche
Lieu : pièce pr travail des peintres de la cour

II. Composition

Analyse pl extrêmemt complexe
*très grde maîtrise des moyens géom et chromatique
®️ produit désorientation du regard
*pt de fuite : avt-bras du vague part de Vélasquez
*ligne d’horizon géom (à partir du pt de fuite) passe par lesyeux du roi
*têtes des persos ppaux forment une courbe. Contraste ac lignes très géom.
®️ dynamise la composition
*autre pt focal : le miroir
ellipse entoure le miroir du roi et reine
*grde focalisation par la lumière
l’infante : couleurs très claires, cheveux blonds. Satellites gravitent autour d’elle.
Lumière vient de l’embrasure de la fenêtre, ricoche de visage en visage, de robe en robe, jsq’à l’arête de la toile. Flaques douces sr le sol.
*au pt d’intensité : visage de l’infante.
Conflit ac autre lumière qui provient de la porte.
*3ème source de lumière : miroir.

(PICASSO : pr le noir et blanc, a mis en évidence la composition. Entre août et nov 1957, a peint 45 fois Les Ménines. Dissection : vue d’ensemble, puis tire persos. Période cubiste.)

effet global de la composition :
-attraction vers le fd : lumière éblouissante
-miroir : renvoi brutal vers le dvt
+ impression de fermeture : le chevalet

spectateur face au tableau a l’impression d’être observé par les persos. Est-il en train de tt rater, se demande-t-il. Ne voit-il que l’envers du décor ?
Þ vté de désorienter le spectateur.

Touche picturale : détail de la main ;
Lumière se dilue ds touches colorées. Reflets. Touche de Vélasquez extrêmemt rapide.
Ex : perso en noir, coups de pinceau rapides le croquent.
1656 : plein âge cl // impressionnisme

III. Replacer le tableau ds l’Hist de la peinture
-Vélasquez
-peinture esp

démarche d’exhibition des potentialités picturales. Peinture à l’huile. Vélasquez veut montrer qu’il sait tt peindre : dvt/derrière, ombre/limière.
Miroir intègre ds la peinture le pb de l’illusionisme.
L’art est un reflet de reflet.
< œuvres antérieures : Les époux Arnolfini (Velasquez a pu le voir ds les collection royales esp), VAN EYCK, Xvème s. à l’avt du chp pictural
¹ Les Ménines : On voit les persos de face.
Maîtres holl : faux rideau dvt tableau pr mettre en évidce l’illusionisme.
®️ spectateur déconcerté
+ peintre en train de peindre
1662-5 : L’Art de peindre, VERMEER. On retouve le rideau qui dévoile la sc.
¹ schéma inversé.
+ tableau ds le tableau
Le Christ chez Marthe et Marie de VELASQUEZ : les ¾ du tableau st occupés par une sc de cuisine : -fenêtre ?
-tableau accroché ds la cuisine ?
Quel est le S ppal ? 2ndaire ?
Þflottemt, ambivalence réel :imaginaire.
Exhibition de ce qu’est une image. Dépasse l’illusion de l’art car la pointe.
Réseau de signes ®️ réflexion sr la peinture

3 approches :
*Michel FOUCAULT, Les Mots et les Choses
*Hist
*synthèse de Daniel ARASSE

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Message  Louise-Elisabeth Sam 13 Déc - 20:44

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Georges-Henri RIVIERE, fdateur du Musée de l’Homme et du Musée des Arts et traditions populaires, 1er directeur de l’ICOM

Musée= lieu d’expo permante

Musée du Luxembourg : 1er musée en France. Ouvert en 1750 < Cabinet du Roi
®️ 1818 : Musée des artistes vivants
1884-6 : bâtimt actuel cstruit
1934 : collections transférées au Musée d’art moderne
®️dvt galerie d’exposition

*le mouséion= dépôts d’ex voto offerts aux Muses.
A l’époque hellénistique (-IV- Ier s), le Mouséion désignait un centre d’étude sc, intell à Alexandrie. + grde bibliothèque
On y trouvait des obj, coll sc et d’œuvres d’art.
Savants et artistes s’y réunissaient.

*terme latin « museum » disparaît au MA.
Ms églises renferment œuvres d’art.
« museum » réapparaît à la Renaissance : lieu à inventer, coll d’œuvres d’art associée à bibliothèque. Georges BUDET pour « collège royal » qu’il présente à François Ier.

*Dès Xvème s, goût pr les coll se dvppe. souverains. Ch Ier, Fr Ier, L XIV.
1741: inauguration par le pape Sixte IV sr le Capitole d’une galerie de statues antiques. Un catalogue est établi.
®️1ère fois qu’on présente au public une collection. Patrimoine de l’hist de Rome (avt : palais du Latran) dvt espace public.
®️1er ex de protection du patrimoine
Une bulle interdit l’exportation des antiques… ms commerce bat sn plein.
®️catalogue mtre préoccupation sc.

XVIIIème s : naissance du musée moderne
1759 : British Museum
1760 : Musée de Dresde
1771-1784 : Musée Pio-Clementino

*le Zwinger de Dresde cstruit par Auguste le Fort, électeur de Dresde et roi de Pologne.
Bâtimt cstruit au départ comme une orangerie : structure très allongée ac grdes fenêtres.
+ galerie destinée à des fêtes.
®️détournemt : coll issues de sa propre galerie d’art.
Sn fils, Auguste III, mène à bien le projet.
1945 : bombardemt ms entièremt recstruit à l’identique.

*Musée Pio-Clementino au Vatican
-Clément XIII (1758-1769)
-Clément XIV (1769-1774)
-Pie VI (1775-1799)
sculptures antiques
archi et déco en rapp ac les œuvres : pilastres, ordre corinthien, marbre blanc sr les murs, marbre coloré sr les pavemts, niches, rouge pompéien, voûte à caissons…
®️évoque le décor originel.
Salle de la Rotonde.

Article « musée » ds l’Encyclopédie (1765) cite ex du musée d’Alexandrie et du musée d’Oxford.
*en Angleterre : coll d’obj sc donnés à la ville par Ignace Ashmol (l’Ashmolean Museum). Bâtimt spécial cstruit.
®️ouverture au public, utilisation des coll par profs d’université. Utilité sc et pub.

Rév fr pose les bases en Frce de la notion moderne de musée. Anciennes coll royales, princières et ecclésiastiques saisies comme patrimoine nat.
10 août 1793 : le Museum Central des Arts (Louvre)
après phase destructrice
coll réparties entre diff institutions qui s’engagent à leur conservation et transmission aux générations futures.
®️inaliénabilité des coll pub, spécificité fr. (remise en question actuellemt)
+ garantir accessibilité du public aux coll.
ÞDès fin XVIIIème s, grds ppes du musée et sn rôle st posés.

XIXème s : diversification, spécialisation des musées < pays anglo-saxons.
*British Museum : au départ hétéroclite : sc nat, numismatique, peintures, biblio, coll égyptiennes, marbres du Parthénon, antiquités assyriennes…
*1824 : National Gallery : uniquemt peintures
présentationselon le même ppe qu’au Louvre : par école ;
*A partir de 1851, ac Expo univ, mobilier et artisanat d’art st exposés. Art déco=même statut qu’œuvres d’art. Victoria and Albert Museum.


Les grandes fonctions du musée

Pr un conservateur américain :
1.collectionner
2.conserver
3.étudier
4.interpréter
5.exposer

pr un muséologue néerlandais :
1.préserver
2.étudier
3.communiquer

A. GAUBE, La Muséologie :
1.exposition
2.conservation
3.fonction sc
4.animation

1) fonction d’exposition : présenter la coll d’obj d’art au public.

Une bonne expo doit orienter le visiteur vers l’obj, spatialemt et conceptuellemt.
®️choix d’une structuration : chronologique ou thématique (pr l’archéologie par ex), géographique (Natinal Gallery, Louvre).
+ à l’int, 2ème structuration : chronologique, par techniques
but : org le parcours du visiteur. Muséographie, scénographie.
Tenir compte de la fatigue, baisse d’attention…
+ sélectionner les obj
¹ avt, on voulait tt mtrer.
Ajd, on préfère en mtrer moins pr les mtrer mieux. DEBAT…

La scénographie (RIVIERE)
*vitrine du Musée des Arts et traditions pop : musée d’ethnographie
fd neutre, éclairage direct très fort. Dramatisation.
®️ le plus de relief poss à l’obj
vêtemts ne st pas sr mannequins. Pas reconstitution ms présentation.
Un parti pris de sobriété. On ne recherche pas le pittoresque ms à mettre en relief l’objet lui-même.

* ¹ Museum Arlaten à Arles : logique de reconstitution. Mannequins mis en sc.

+ tenir compte des conditions de conservation
- pr les peintures, éclairage naturel
- pr les tissus et papiers (supports de matière organique) : éclairage extrêmemt faible
idem dessins, aquarelles, peintures à l’eau.

2) fonction de conservation : ensemble des moyens pr pérennité et réserves
limiter risques de dégradations au maximum
*par le visiteur : lumière, chaleur, biologiques

1/ lumière émet rayonnemt et chaleur du soleil par infrarouges
®️ effets de dilatation et contraction
partmt dangereux pr matéraix composites. Fissures, écaillages, craquelures…
+ assèchemt : évaporation de l’eau, huile, essence.
Substances fibreuses : bois éclate
Les ultraviolets, rayonnemt lumineux. Pb pr cellulose : papiers et textiles. Eclairage part, filtres, écrans.

2/ conditions atm
appareils de mesure et contrôle : degré d’humidité et température. Réduire les écarts de température ; en hiver, chauffer aussi la nuit.
Ds climat humide, le bois gongle ; sec, se rétracte. « le jeu du bois ». mvt ptmt imp : perpendiculaire au fil du bois. Si on empêche le jeu du bois, chgmt ®️ se fend. Il faut dc laisser le jeu du bois tt en le contraignant, limitant.
-Ex : un parquet coulissant du XVIIIème s : lattes // au fil du bois, collées, et perpendiculairemt, traverses posées et coulissantes. Solution mécanique.
-mtnt, moyen chimique. Artificiellemt, on appose un micro-climat au revers du tableau. Membrane à base de gel de silice.

Ecoulemt du tps. Le bois se dessèche. Chgmt plus imp qd il n’y a pas de peinture car elle humidifie. Au fil des siècles, si pas peint au revers, acquiert une courbure.
On ne peut que prévenir : humidifier de plus en plus le tableau.

3/ risques bio
-moisissures. Destruction variable
-insectes : larves (galeries et trous pr s’envoler)
®️ Il faut nettoyer et restaurer les œuvres. Labos spécialisés.
Intervenir sr le vernis car vernis tradi a tendance à jaunir ou à se craqueler : scalpel eo solvant, puis on met vernis synthétique.
Traînées blanchâtres dues à l’humidité (fuites d’eau…) ms en fait superficiel, ne touche que le vernis. Le plus spectaculaire n’est pas forcémt le plus grave.


3) fction sc, de recherche
conservateurs tenus d’étudier, écrire sr les œuvres (art, catalogues d’expos…)
Idéalemt, musée couplé ac biblio, ctre de documtation

3) fction d’animation
a pris grde imp ces dernières décennies. Expo, conf, concerts, pr les enfants…


Cmt les œuvres entrent ds les musées ? Cmt fonctionnent les acquisitions ?

3 paramètres :
1. préserver les œuvres. Î au patrimoine (nat ou ml)
Si pas ds musées, soit en danger soit perdues.
2. compléter une coll
échantillonnage des périodes d’un artiste par ex.
3. assurer la représentativité du patrimoine local
devoir ds musées de province.

1) achats : excluent les obj de provenance incertaine ou douteuse
En 1970, la Convention internat de l’UNESCO interdit l’acquisition ou la vente de produits culturels de provenance « illicite ». signée par la France en 1997.
Ex : litige conservateurs de musées américains/Italie
Base de données d’obj volés établies par gouv pr musées et Interpol.

2) collecte sr le terrain < coll archéologiques

3) dons (ple voie d’entrée) : -particuliers (dons ou legs)
-mécénat
dation = don en paiemt de dts de succession.
Ex : Musée Picasso constitué à l’origine par une dation des héritiers de Picasso à sa mort.
Mécénat d’entreprise : - direct
-indirect : par l’intermédiaire d’une fdation
tjs intéressé : -exonération d’impôts
-retombée médiatique, effet sr l’image de la sté.

Œuvres pfois mises en dépôt, prêtées.
Ex : cies d’assurance doivent disposer de garanties. Les œuvres d’art constituent un placemt sûr, svt déposées ds musées (provenance sr cartels).


Les nlles orientations des musées

Polémique du Louvre d’Abu Dhabi
6 mars 2007 : accord signé Louvre/Emirat d’Abu Dhabi
devrait ouvrir en 2013
architecte pressenti : Jean NOUVEL
300 œuvres prêtées sr 10 ans

Quel est l’intérêt pr la France ?
Exclusivement financier : 1 milliard d’euros sr 30 ans
Pr pvr utiliser le label « Louvre » : 400 millions d’euros
Þ nlle forme de financemt des musées qui st à cours de fds.

Csq : œuvres abs du Louvre
Art. du Monde du 12 déc 2006 : « Les musées ne st pas à vendre » Jean Clair, Roland Recht, Françoise Cachin. Dénonce la collusion argt/culture, politique/culture
(Atlanta : 13 millions d’euros)

®️ Polémique plus vaste : pol des musées
Cf Le Spleen d’Apollon de Didier RYKNER
Musées en « danger »
Paradoxe : il n’y a jms eu autant de visiteurs
Ms seulemt au Louvre et Vers. Ds musées de province, personne.
2/3 des visiteurs ne viennent au Louvre que pr La Joconde. Etrangers restent très peu de tps.
Interventionnisme croissant de la pol du gouv.
Culturel vient après intérêts pol et financiers.


Architecture des musées des XIXème et XXème siècles

(ceux dt la fction était le musée dès le départ. Pas Louvre (palais), pas Musée d’Orsay (gare))

*précis d’archi de 1802 par l’architecte Jean-Nicolas Louis Durand : modèle de musée « centré » : 4 carrés autour d’une rotonde, 4 façades à galerie à portiques, org autour d’une coupole ctrle.
Réalisation ?
- l’Altes Museum de Berlin cstruit en 1823 par SCHINKEL : reprend en le réduisant de moitié : rectangle, rotonde rectangulaire
- Musée du Prado à Madrid
Projet de la fin du XVIIIème s (1785 : travaux commencent) ms inauguré en 1819. néo-classicisme. Portique à colonnes de l’entrée. Emphase : rangée de colonnes redoublée. +frise (comme arcs de triomphe romains). Acct sr le ctre et l’entrée. Musée conçu comme le temple de l’Art, dimension sacrée.
- à Munich, la Glyptothèque (musée de sculptures) : pr antiques. Terminée en 1815. combine réf antique et palais de la Renaissance, les 2 réf majeures culturelles.
- Kunsthistorischesmuseum de Vienne
Emphase sr la façade et l’entrée : escalier ext relayé par escalier int ®️ Mise en sc de l’entrée du visiteur. Fameuse coupole (lumière). Déco très chargée.

*1930 : nlles conceptions

*musée moderne ou « idéal » selon Auguste Perret
-cour= « espace de fête et de déléctation », plaisir
œuvres les plus fameuses exposées
-2 ailes constituées de galeries // où les œuvres st rangées par écoles et époques : galeries « d’étude »
-vaste rotonde d’où rayonnent des galeries qui aboutissent à des salles carrées ou circulaires. « cœur et tête du musée ». pr pièces uniques, rarissimes ;
®️musée comme une sorte d’organisme vivant.
*LE CORBUSIER (projet au même momt que Péret)
Propose le « musée à croissance illimitée » = « Il naît un jour par sn milieu puis il se dvppe en enveloppant ses spirales au fur et à mesure des posstés. Ce musée est en cstruction permante. » modèle de l’escargot, du coquillage. Pyramide à degrés ;
Aucune hiérarchie entre les œuvres.
Même statut que des habitants (// La Cité radieuse à Marseille)
Musée dénué de tt caractère monumtal
Ms « machine à exposer »
« Le musée n’a pas de façade ». visiteur ne voit que l’int.
®️ vient rendre visite aux œuvres (et non architecture qui les renferme)
pas de pièces, espaces modulables, extensibles, basés sr l’utilisation de parois mobiles.

Ds 30’s, projet de musée ml à Genève : le « Mundaneum »
Pas de mise en pratique par LE CORBUSIER. Ms travaille à l’édification du Musée d’art occidtal de Tokyo (50’s) : pas de façade. Austère. Pas de monumtalité. On vient pr les œuvres. Espace org autour de parois mobiles.

*architectes s’inspirent de LE CORBUSIER
-Musée d’art moderne de NY (MoMA) :1939
pas de caractère monumtal, se fd ds l’environnemt archi du quartier. Pas d’acct sr l’entrée : simple porte fctionnelle. Sr 4 niveaux : espaces d’expo à plans libres, ac parois mobiles.
-Musée Guggenheim de NY: 1943-59
Architecte: Frank Lloyd WRIGHT
Galerie d’expo est une rampe en spirale ininterrompue de 430 m qui se déroule sr 5 niveaux. On descend. Œuvres disposées sr parois int de la coquille de l’escargot. Puits de lumière au ctre. Ms architecte et sn commanditaire ont voulu caractère monumtal.
®️ On vient voir autant le contenu que le contenant.

DEBAT : - musée-hangar : simple espace fctionnel
-musée-œuvre d’art
1) musée de l’avenir comme un hangar, pourvu de ts les moyens techniques, et non monumt.
2) Musée-œuvre d’art pr le plaisir du spectateur.
Ex : Musée Guggenheim de Bilbao (1999) au pays basque
Architecte : Frank GEHRY
Gigantesque fleur de métal. Monumtal + reflet ds l’eau

*Musée du quai Branly/des arts 1ers
architecte : Jean NOUVEL
entre-deux : s’inspire de LE CORBUSIER. Musée s’efface derrière les œuvres ms aspect esth (pas monumtal). En concordance ac le contenu.
« musée bâti autour d’une coll où tt est fait pr provoquer l’éclosion de l’émotion porté par l’obj 1er. Le cstruire ne peut se faire qu’en récusant l’actuelle contingence occ. »
®️ scénographie doit s’effacer derrière l’obj. « impression que le musée est un simple abri sans façade ds un bois ». cf LE CORBUSIER : musée-habitat pr œuvres. Se fdre sr l’environnemt : végétaux sr façade.

Louise-Elisabeth

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